A la decouverte des Tengwar : les langues elfiques

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Les Tengwar ont été créés par le peuple Noldor. Les premiers étaient les Tengwar de Rúmil, un groupe de Tengwar que nous n’avons jamais rencontré en Terre du Milieu.

Plus tard, Fëanor a conçu un deuxième ensemble de Tengwar, qui est celui qui a survécu jusqu’à ce jour. Cependant, il n’est pas déraisonnable de penser que les Tengwar de Fëanor ont une certaine influence de ceux de Rúmil.

L’écriture

L’écriture Tengwar n’est pas exactement la même que celle utilisée aujourd’hui. En effet il n’y a pas de correspondance directe entre notre écriture et les symboles, bien qu’il y ait une correspondance directe entre le Tengwar et les sons de la langue. Parfois, afin d’accélérer l’écriture, on trouve des symboles pour une combinaison de consonnes si courante qu’on peut l’exprimer avec un seul signe.

Il existe trois styles de base d’écriture ou d’utilisation du Tengwar, et que chacun dépend de la langue dans laquelle le message est écrit (sindarin, quenya ou langue commune). On n’a pas trouvé suffisamment d’échantillons d’écriture dans les autres dialectes pour élaborer des règles spécifiques, bien qu’il soit très probable qu’ils aient adopté le sindarin ou le quenya (selon le cas). En effet, un grand nombre de ces dialectes sont dérivés de ces deux langues elfiques. Il faut également noter que beaucoup de ces dialectes n’utilisaient pas très souvent l’écriture. Ce qui pourrait être une autre raison pour utiliser des règles d’écriture établies plutôt que d’en établir de nouvelles.

Le Tengwar est divisé en grades et en séries, et en effet chaque grade peut être dérivé du premier, et il en va de même entre les séries. En fait, cette relation est une clé pour comprendre l’utilisation de chaque symbole.

Relation entre les séries d’un degré

En prenant la série I comme référence : la série II est identique à la série I mais avec l’ajout d’une ligne horizontale sous la courbe. Dans la série III, la courbe est inversée et placée à gauche. Enfin, la série IV peut être déduite à la fois de la série III et de la série I : en partant de la série I, on fait le même tour de courbe que pour la série III, puis on place une ligne horizontale sur la courbe. En partant de la série III, on place une ligne horizontale sur la courbe.

Relation entre les degrés d’une série

Là encore, on peut établir des relations avec le premier degré, ou avec le degré précédant chacun des degrés pairs. En premier lieu, le degré 2 est le résultat du doublement de la courbe du degré 1. Le degré 3 est obtenu en élevant la tige du degré 1. Le degré 4 peut être déduit du degré 1, en doublant la courbe et en élevant la tige, ou du degré 3, en doublant uniquement la courbe.

Les grades 5 et 6 respectent la règle selon laquelle ils dérivent tous du Tengwar, mais ils sont inversés dans l’ordre.

Comme la déduction des symboles n’est pas liée à l’interprétation des symboles en 5e et 6e années, il se peut qu’ils aient été ordonnés de cette manière simplement en raison de leur valeur phonétique et non en raison de ces dérivations.